Les résultats du premier tour sont riches d’enseignements.
Faisant mentir la plupart des sondages, la forte mobilisation autour d’Emmanuel Macron a permis d’empêcher que Marine Le Pen n’arrive en tête. Je ne regrette donc pas d’avoir clairement appelé à voter pour lui. Son bon score, à l’issue du premier tour, lui permettra d’engager la dynamique nécessaire pour gagner très largement au second tour.
Dans la XIVème circonscription, les électeurs ont placé le chef de file de la “France insoumise” en tête devant Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le candidat socialiste enregistre, comme partout en France, un score calamiteux.
Mon Parti paie le prix fort des trahisons à répétition – durant le mandat de François Hollande – d’une minime partie des siens et des conséquences d’une primaire qui a sélectionné un candidat en rupture avec le programme du PS.
Nous devons être néanmoins satisfaits de deux faits :
- Tout d’abord la participation a été globalement satisfaisante, et hormis quelques bureaux de vote, les électeurs de la circonscription se sont bien mobilisés.
- Par ailleurs, ici comme ailleurs, le score de la candidate du Front National stagne. Son discours anti-europe / anti-système / anti-immigré / anti-islam / anti-tout… ne progresse pas autant qu’elle ne l’espérait. En 2012, elle avait rassemblé 11 124 voix sur les 70 003 électeurs que comptait la circonscription. Dimanche elle n’engrange que 708 voix de plus alors que la circonscription a gagné près de 10 000 nouveaux électeurs !
Ces deux éléments témoignent de la responsabilité et de l’engagement des électeurs des communes de la circonscription.
L’heure est aujourd’hui à la mobilisation la plus large possible pour donner au candidat Macron une très large victoire. Il faut que tous les électeurs républicains continuent à se mobiliser pour dénoncer le discours fallacieux de Marine Le Pen.
Viendra ensuite le temps des élections législatives.
Il est bien sûr tôt pour en parler ; mon point de vue reste néanmoins le même : la présence de 2 candidats que je qualifierai de « progressistes », l’un issu du Parti Socialiste, l’autre « En Marche », créeraient les conditions d’une probable victoire du Front National dans la XIVème circonscription.
Je n’imagine pas que nos quartiers populaires soient demain représentés, à Paris, par des semeurs de haine, racistes, xénophobes, aux antipodes des valeurs de notre belle République.
Je m’emploierai donc, quoi qu’il en coûte, à réunir les conditions de l’échec de cette hypothèse.