Comme tous les français, j’ai été révulsé par les événements de Viry-Châtillon. Comme tous les “grands-lyonnais” j’ai été scandalisé par la violence qui a eu lieu mercredi à Vénissieux. Ces actes violents ne sont pas tolérables et il ne doivent pas être tolérés.
Les évènements de Vénissieux interviennent après un semestre plutôt chargé dans l’agglomération lyonnaise (règlements de compte armés, courses poursuites, etc.). Des événements qui semblent témoigner d’une augmentation du niveau de la violence, le tout dans un climat tendu alimenté par de ce qu’on appelle pudiquement des incivilités à répétition.
Une situation usante pour les habitants de certains quartiers qui me sollicitent régulièrement pour que le police soit plus nombreuse, plus réactive, plus efficace…
La sécurité publique est du ressort de l’Etat même si, à juste titre les communes contribuent également à la tranquillité publique.
Parlementaire, j’ai voté tous les crédits nécessaires pour rétablir le nombre de fonctionnaires de police et pour renforcer le financement des zones de sécurité prioritaires.
Mais la sécurité publique est aussi un sujet trop important pour que la classe politique en fasse un sujet de polémique. Il faut que cesse la bataille des chiffres et que les responsables politiques s’accordent sur des constats et des objectifs. Une position qui n’empêche en rien d’assumer ses choix politiques à l’heure du bilan, mais une attitude qui évite toute instrumentalisation de notre police.
Après les attentats, après des mois d’état d’urgence, après des attaques ciblées, je comprends la réaction de nos policiers.
Moi aussi, je soutiens de tout coeur notre police qui chaque jour, chaque nuit, patrouille dans nos rues, assure la surveillance des bâtiments publics, des lieux de culte, des écoles, des gares, des aéroports… Un travail admirable, patient, obstiné, indispensable.
Je lui fait d’ailleurs tout à fait confiance pour identifier et appréhender les auteurs des violences à Vénissieux qui seront, je l’espère, rapidement et sévèrement jugés.
Mais nous devons tous être convaincus qu’il n’y a rien d’inéluctable. Nous devons tous être conscients que le combat contre la violence, les trafics, la criminalité organisée, la délinquance, les cambriolages, contre tout ce qui mine notre société, ne pourra se gagner que grâce à la méthode, à la persévérance, à l’obstination.
Je rencontrerai la semaine prochaine Monsieur Pourailly, le Directeur départemental de la sécurité publique dans le Département, pour lui redire l’attention que je porte au travail et à l’engagement des fonctionnaires de police placés sous sa responsabilité.
Je suis convaincu qu’il saura entendre le message des habitants et des élus afin de garantir la tranquillité à laquelle chacun a droit.
L’autorité n’est plus ce qu’elle était avant et c’est un constat personnel. Pourquoi? Parce que nos policiers ne savent plus faire la différence. Lorsqu’ils font des contrôles par exemple: il ne vont pas faire la part des choses entre un père de famille tranquille, calme qui rentre du travail et un homme qui ère, agressif par ses parolesoins, ses mots ou même son comportement.
De même nos policiers se montrent très orgueilleux dans leurs postures,dans leur façon de parler. Il est vrai qu’ils ne des moments difficiles mais si personnes ne fait d’effort en commençant par considérer les personnes « tranquille » correctement c’est normal que l’on obéir sans à spirale infernal.
Je pourrais en dire à ce sujet mais déjà ce point est important.
Merci de m’avoir lu
Amicalement